A observer à l'intérieur : oeuvres et mobilier

- Sur la porte du tabernacle, nous pouvons discerner une main, en arrière-plan, symbole de toute l'activité humaine, un feu embrasant le cœur de cette main et un cercle symbolisant l'alliance.
- La croix du Christ ressuscité illuminant le monde est l'œuvre d'André Gence. Du centre convergent et divergent des rayons qui rappellent le mystère de la résurrection.
- La Vierge (art populaire du XVIIIe siècle), peinte, en bois doré, provient de l'ancienne église. Sainte Marie est la patronne du village.
- L'autel, en pin d'Orégon, évoque les douze tribus d'Israël et les douze apôtres. Il a été réalisé par Charles André, menuisier de confession protestante. Une estrade reproduit la même figure que l'autel.
- Le baptistère avec son couvercle en bois d'olivier porte une cuve sur un socle octogonal, forme rappelant celui de Saint Jean de Latran à Rome.
- La Croix de procession, en micocoulier, est une copie d'un Christ catalan de style roman se trouvant dans l'église Saint Ignace des Jésuites, rue de Sèvres à Paris.
- Le porte-cierge pascal en noyer d'Afrique, incrusté de bois d'olivier.
- Le Souffrant, en bois d'olivier brut renversé', arbre tourmenté par le temps et travaillé par le vent, est le symbole de l'homme, dans toute son histoire, dont les fibres de son être sont vrillées par la douleur et les peines de la vie. Une infirmière, venant d'Indochine, y a vu un soldat torturé.
Le sculpteur Claude Wetzstein a seulement rajouté au tronc un bras et ébauché une tête pour laisser à celui qui contemple cette esquisse, le soin d'y voir le visage que son esprit lui suggérera.
'L'introduction dans ce lieu de culte de cette figure étrange où nous voulons voir le Christ a pu se faire par une rencontre toute simple avec la nature. Si ce n'est plus une œuvre humaine, l'unité du rythme universel, en permettant cette rencontre, fait retrouver dans une forme naturelle tout un mystère, tout un drame qui pourrait bien être humain. C'est dans ce sens qu'a été choisi le tronc d’olivier à peine retouché que nous avons osé mettre dans un lieu de culte. Il est à espérer qu'on y trouvera, à travers la puissante forme naturelle de l'arbre, tout le tragique de la mort d'un Dieu qui s'est fait homme.' Claude Wetzstein

L'œuvre en lave émaillée a été conçue par l'architecte Eugène Jouanno. Elle marque le 25e anniversaire de la construction de ce Centre œcuménique.