En l’absence d’archives (celles du diocèse ont été détruites en deux étapes, durant les guerres de religion puis à la Révolution) la datation se fonde d’abord sur le contexte historique et des critères stylistiques.
Des détails vestimentaires permettent de conforter les analyses : le bonnet souple à longue pointe du bourreau de saint Vincent est fréquent au milieu du XVe siècle ; de même que le surcot masculin, avec une ceinture basse et des chausses, des bourreaux de saint Etienne. Le vêtement féminin ourlé de fourrure de la diablesse tentant saint Antoine est démodé vers 1470, selon les spécialistes. Tout cela converge pour situer ces peintures vers le début de la deuxième moitié du XVe siècle, soit 1450-1475.
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