Histoire

Le territoire de Saint-Véran s’étage entre 1750 et 3180 m d’altitude. Les maisons sont adaptées aux pratiques agricoles de la haute montagne et leurs matériaux de construction en sont extraits. Construites à partir de troncs de mélèze, les fustes servent de grange, et les rez-de-chaussée en pierre abritent les habitants et les écuries, sources de chaleur. Les toits sont recouverts de planches de mélèze ou de lauze. Certains maisons sont reliées à un caset, petit bâtiment servant de réserve.  


Histoire
Dès la fin du 19e siècle, Saint-Véran intéresse ethnologues et géographes. Mais l’origine de cet établissement si haut dans la montagne est encore mal connu. Peut-être s’agit-il d’un habitat saisonnier occupé par les bergers transhumants – dont Saint-Véran est le saint patron – qui au fil des siècles est devenu habitat permanent.Dès le 16e siècle, Saint-Véran est intégrée à l’escarton du Queyras, unité administrative chargée de répartir taxes et impôts. Ses archives évoquent les fréquents incendies qui poussent les habitants à organiser le village en quartiers indépendants pour rompre la mitoyenneté et éviter la propagation du feu. Le mode de construction des « fustes » qui constitue un type architectural unique codifié par la tradition, peut remonter à cette période.

 

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