La chapelle des pénitents

Difficile d’imaginer que ce bâtiment, adossé à l'église et aujourd'hui propriété privée, ait abrité la chapelle de la confrérie des pénitents blancs sous le vocable « des cinq plaies de Notre Seigneur Jésus-Christ ». Seul élément tangible : le registre de la confrérie, où depuis le XVIIIème siècle, on peut suivre les réparations et les aménagements successifs : refonte de la clochette, commande de deux bannières et d’un tableau au peintre Simon Eymard, confection de la chaire du prieur... 

Mais à quoi ressemblait cette chapelle ? En 1841, le curé de la paroisse dit qu’elle communique avec l’église par la sacristie mais qu’elle a aussi une porte qui donne sur l’extérieur. L’école et la maison commune, lieu où se tiennent les assemblées municipales et où l’on conserve les archives, sont au-dessus de la chapelle, et cela probablement jusqu’en 1893 où un bâtiment abritant l’école et la mairie est construit plus bas et plus centralement dans la commune. Les derniers instituteurs recensés sont le couple Jacob/Albrand qui logeait sur place. Seul élément rescapé de cette chapelle et trouvé dans l’église : une clochette où sont gravées deux silhouettes de pénitents.