Le Four

Sur cette photo vous pouvez voir le chemin des Achins avec la maison des Arolles en second plan. Au premier plan, deux hommes portent des boules de pâte, sur des planches appelées panières', pour les cuire au four.

Ce jour-là, on pétrissait des petits pains en forme de cœur qu'on appelait des «coulons» au milieu desquels on pouvait mettre une pomme (c’était plutôt pour les enfants). Les habitants cuisaient aussi les «schpountches». Il s'agissait de pains d'orge.

Le pain était cuit tous les mois à la belle saison. A l’automne, on cuisait en une fois pour tout l’hiver.

Les gens vivaient en auto-suffisance, ils cultivaient ici de l’orge, de l’avoine et surtout du seigle.

Pour faire le pain, on ajoutait un peu de farine de blé à celle du seigle qui, pauvre en gluten, ne permet pas la levée de la pâte. Le seigle était semé fin août et récolté un an après à la faux, avant sa complète maturité. Les gerbes de seigle étaient ensuite mises à mûrir sur les grands balcons au soleil. A maturité, il était battu au fléau dans un angle de la grange. Ceci permettait de faire une nouvelle semence la même année et ainsi de ne pas perdre une année ; ces surfaces cultivées étaient vitales pour une population bien plus nombreuse qu’aujourd’hui .

L’orge et l’avoine étaient récoltés à la faucille.


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