Le Queyras est particulièrement touché par les inondations de mi- juin 1957.
Un printemps tardif, avec une neige encore très présente en altitude, ainsi qu’un épisode pluvieux exceptionnel sont les ingrédients de cette crue qui a modifié en profondeur le Queyras.
La vallée des Aigues s’est trouvée sous un effet foehn dès le 12 juin avec un début de crue de fonte de neige liée au redoux (mouren). La forte pluie qui s’est ensuite abattue durant 48 h, lors d’un retour d’Est les 13 et 14 juin, a transformé les deux rifs qui traversent le village en torrents de boue.
La hauteur cumulée d’eau est évaluée à près de 230 à 240 mm. Le pluviomètre de Saint-Véran a débordé !
Le village a été séparé en deux par le Rif des Garcins, quelques maisons ont été évacuées et ensablées ainsi que les terrains aux abords des torrents. Les ponts détruits, le ravitaillement des deux rives s’est fait un temps à l’aide d’une perche ou un pont de fortune. Le rif des Borel, s’est étalé en amont du pont sur la départementale qui a résisté.
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