Il comporte lui aussi deux panneaux. Une Pietà de la fin du Xe siècle. Au dessus de sa tête, une chapelle toute simple sur une éminence : évocation de la chapelle Saint-Hippolyte ? Sous la Pietà, des restes d’une sainte Barbe.
A côté, quatre scènes dans un panneau racontent un miracle de saint Hippolyte que nous connaissons par la Légende dorée de Jacques de Voragine. Un bouvier, puni par la foudre pour avoir juré, perd son char et ses bœufs mais aussi sa jambe ; il porte sa jambe dans une église et prie (ces deux scènes sont assez effacées) ; couché dans son lit, saint Hippolyte vient lui remettre sa jambe sous le regard de la Vierge et de l’enfant ; le bouvier rend grâce au saint dans une chapelle. Ce panneau recouvre légèrement le cadre de la Pietà : il lui est donc postérieur (début XVIe).
En dessous on devine une curieuse inscription « Comat s. Ypolite guerit les fmes de tote maladie » surmontant des scènes illisibles présentant, sans doute, d’autres miracles du saint.
Près du plafond, sur un reste de la façade de la première nef, on observe une très belle tête pensive.
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