Peinture murale extérieure : une Cavalcade tardive

Ici, pas de gueule de l’enfer ni de démons tirant sur la chaîne. Sur le registre médian, l’Orgueil, richement vêtu, à demi tourné sur son lion et une main tendue vers l’avant, invite les autres vices à le suivre : l'Avarice sur un blaireau, bourse et cassette tenus à bout de bras ; la Luxure sur un bouc, un miroir à la main, la jambe découverte et portant les mêmes bas verts, couleur maléfique, qu’aux Vigneaux ; la Gloutonnerie sur un renard, buvant à un flacon et portant un jambon ; la Colère portée par un léopard, se poignardant ; l'Envie, les bras croisés, montée sur un chien tenant un os dans sa gueule ; la Paresse, femme indolente sur son âne.
Le registre inférieur, séparé par des bandes blanches et rouges, détaille les châtiments de chaque péché mais seule la partie gauche est encore visible. Les suppliciés sont pendus à des gibets, environnés par les flammes de l’enfer.
Le registre supérieur montre les sept vertus faisant pendant aux vices. Les vices, séparés par des colonnettes, sont répartis sous une arcature, de même que les vertus dans une galerie éclairée par des fenêtres. La peinture, tardive, est d’une remarquable élégance. Au milieu du registre médian, au-dessus de la fenêtre, un cartouche indique la date, 1516, et les initiales du peintre, G CO[N] / [PINGIT], sans qu’il soit toutefois possible de l’identifier.

 

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