Après 1945, des médecins psychiatres, issus de la Résistance, souhaitent promouvoir une nouvelle approche de la psychiatrie avec un modèle d’hôpital ouvert sur la ville, où l’architecture permettrait aux patients de se resocialiser. Lors des travaux de construction de nouveaux hôpitaux, dans les années 1950, c’est cette conception qui s’impose, comme à Laragne.
L’hôpital a pu accueillir jusqu’à 400 patients qui pouvaient y résider, parfois pendant plusieurs années. Chaque bâtiment d’hospitalisation comprenait des espaces collectifs et un jardin qui lui était propre. Au sein de l’hôpital, les patients pouvaient avoir des activités rémunérées au sein d’ateliers ou à la ferme. Le bâtiment de la sociothérapie abrite également une salle de spectacle pour des représentations théâtrales et cinématographiques.
Cette approche reste encore présente, même si, avec la sectorisation et le suivi des patients chez eux, le nombre de patients hospitalisés a été fortement réduit.
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