Né en janvier 1350 à Valence (Espagne), Vincent Ferrier entre chez les Dominicains à 17 ans. Devenu docteur en Théologie, il connait par la suite une brillante carrière ecclésiastique. Vincent Ferrier devient le confesseur du Pape Benoit XIII en Avignon
En 1398 il tombe gravement malade mais à la surprise de tous, guérit après avoir vu en songe le Christ, accompagné de saint Dominique et saint François, lui demandant d’aller prêcher par le monde comme eux-mêmes l’avaient fait.
En 1399, à 50 ans, il obtient l’autorisation de Benoit XIII de mener cette existence nouvelle de prédicateur itinérant qu’il poursuivra jusqu’à la fin de ses jours.
Ses voyages commencent par les vallées alpines, notamment la Vallouise qu’il parcourut à plusieurs reprises entre 1399 et 1403, puis le Piémont.
Prédicateur expérimenté, éloquent, il presse avec véhémence les fidèles de se repentir dans la perspective d’une très prochaine fin du monde.
Moins de 20 ans après une répression féroce de l’Inquisition, la venue pacifique d’un tel prélat, charismatique, renonçant à ses privilèges pour sauver leurs âmes, a profondément marqué les populations. En témoigne le nouveau nom donné au village et la chapelle érigée en son souvenir.
Vincent Ferrier poursuivra sa route en Europe, y compris l’Ecosse et la Bretagne où il meurt à Vannes le 5 avril 1419. Il sera canonisé en 1455.
Le portrait présenté en illustration est d'un auteur inconnu, du XVIIIe-XIXe siècle. Ce tableau qui ornait autrefois la chapelle Saint-Vincent se trouve aujourd'hui à l'église Sainte-Marthe à Puy-Saint-Vincent.
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