Cavalcade des vices

Thème rare de la fin du Moyen Age, il est toutefois très présent dans le Briançonnais qui en compte 6 représentations, dont 4 parmi les plus complètes et les plus belles, à Plampinet, Prelles, L’Argentière et Les Vigneaux. 


Le thème se décline sur deux ou trois registres : au milieu la Cavalcade des vices proprement dite montrant des personnages représentant les 7 péchés capitaux, montés sur des animaux et reliés entre eux par une chaîne passant autour de leur cou, entraînés vers la gueule de l’enfer ; au dessus, les 7 vertus correspondantes ; en dessous, les châtiments de chacun des péchés. 

L’ordre des vices est assez stable : toujours l’Orgueil d’abord, le péché dont découlent les autres, un noble monté sur un lion et, à l’autre bout de la chaîne, la Paresse, une femme sur un âne, vêtue de manière négligée. Au milieu, l’ordre et les montures pouvant varier, on trouve l’Avarice sur un blaireau ou un singe, la Luxure sur une chèvre, un bouc ou une truie, la Colère sur un léopard, la Gloutonnerie sur un loup ou un chien et l’Envie sur un lévrier. Gloutonnerie ? On parle souvent aussi de Gourmandise mais cela traduit mal aujourd’hui l’idée initiale d’excès et les chercheurs récents préfèrent en général « Gloutonnerie ». 


Souvent peintes à l’extérieur des églises, ces images avaient une double fonction : inciter les fidèles à amender leur conduite pour échapper aux tourments de l’enfer ; servir d’aide-mémoire pour structurer les confessions que Dominicains et Franciscains (ces derniers ayant un couvent à Briançon et à Embrun) s’efforçaient toujours de populariser.

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