Datée du XIIIème siècle, l’église d’origine eut à subir les assauts successifs des Provencaux, des troupes de Lesdiguières, puis de celles du duc de Savoie. Mais ce sont des glissements de terrain et un incendie dont le clocher conserve les stigmates qui entraîneront sa démolition en 1855.
Les travaux du nouvel édifice furent inaugurés en 1866, au terme d’un chantier de 5 ans. Leur modernité donne naissance à un bâtiment composé de matériaux plus légers, autorisant des baies latérales plus larges, donc plus lumineuses. Seuls témoins de l’église originelle : le clocher, le portail et l’oculus. Des contreforts taillés, à l’instar du portail et des soubassements, dans une pierre calcaire issue de Guillestre, soutiennent les façades extérieures. A l’exception du vitrail de Saint-Joseph, de facture plus récente, les vitraux réalisés par le Maître verrier lyonnais Eugène Chausse, datent de la même époque.
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